Jeudi 22 février, le conseil de gestion du Parc naturel marin de Mayotte s’est réuni dans la salle de réunion du SIEAM à Kawéni. Malgré des événements sociaux qui bloquaient les routes d’accès à Mamoudzou, le quorum a été atteint. La séance a donc pu se tenir, présidée par M. Michel CHARPENTIER, vice-président du Parc, en l’absence de M. Régis MASSEAUX, président par intérim, qui s’est trouvé dans l’impossibilité de rejoindre le lieu de la réunion pour les raisons évoquées.
Le conseil de gestion a approuvé le rapport d’activités 2017 et le programme d’actions 2018.
 

des actions pluriannuelles déjà engagées telles que :

• les suivis des espèces protégées et des habitats associés (tortues marines, dugongs, holothuries, récifs coralliens, herbiers...),
• la veille des pullulations d’acanthaster,
• le suivi des poissons commerciaux de récif,
• la collecte des données de pêche aux points de débarquement,
• l’accompagnement des communes et des pêcheurs dans la mise en place de zones de fermeture de la pêche à pied pour le renouvellement du poulpe,
• l’observatoire des oiseaux côtiers animé par le Gepomay,
• le suivi de la qualité des eaux du lagon,
• l’observatoire des macro-déchets,
• le déploiement d’un tabouret dans un matériau alternatif au corail (porites) pour la fabrication du masque de beauté mahorais (msindzano) ou encore,
• l’installation de panneaux et expositions de sensibilisation et de communication sur les barges et à l’aéroport ;

des actions récurrentes telles que :

• les événements (Premières bulles au pays du corail, Le Défi du Fundi),
• les appels à projets, scolaire (Les p’tits foundis du lagon) et citoyen (Ambassadeurs du lagon dans les villages),
• les opérations de sensibilisation et de contrôle des usagers en mer ;

et de nouvelles actions parmi lesquelles :

• le lancement de l’élaboration d’un modèle de courantologie du lagon permettant d’aider à la décision lors d’aménagements ou d’évènements affectant le lagon,
• l’appui à des programmes scientifiques dont la cartographie des habitats récifaux de Mayotte (CUFR) ou l’étude sur les effets du changement climatique, couplés ou non aux activités humaines locales (IRD),
• le renouvellement du parc de dispositifs de concentration de poissons (DCP) ancrés autour de l’île pour accompagner la pêche locale sur les ressources de haute mer à des distances dont l’accès est autorisé pour les navires homologués à 20 milles nautiques,
• l’élaboration d’un diagnostic économique de la filière pêche professionnelle à Mayotte avec des étudiants de l’école d’ingénieurs ISTOM,
• la mise en place de la marque collective High quality whale watchning (HQWW) pour encadrer l’observation des mammifères marins à Mayotte en labellisant les opérateurs volontaires,
• la valorisation de l’inventaire des épaves avec le DRASSM,
• l’accompagnement de partenaires (communes, vice-rectorat) dans la mise en place de sentiers sous-marins pédagogiques,
• le lancement d’un marché pour la conception d’une pirogue éco-conçue à la fois sûre, respectueuse de l’environnement et attractive pour générer de l’activité économique (pêcheurs locaux, particuliers, écoles de voile…).
   

Décision du conseil de gestion : suite à leur présentation, le conseil de gestion a approuvé le rapport d’activités 2017 et le programme d’actions 2018 du Parc naturel marin de Mayotte.