Le SIH

Le Parc est opérateur du suivi statistique des pêches à Mayotte depuis 2012.
Il concerne l’ensemble des navires de pêche (barques et pirogues). Il s’agit de récolter les données d’activité annuelle par navire afin d’évaluer l’effort de pêche global des différents métiers (palangrotte, filet, palangre…).

Parallèlement, les agents du Parc réalisent des observations des captures sur les sites de débarquement au retour des pêcheurs. Ces enquêtes permettent quant à elles de caractériser finement l’effort de pêche (technique employée, durée de la marée, site de pêche…), ainsi que les captures réalisées (espèce et poids). Ces données croisées permettent une estimation des captures au niveau du département.

Les agents sont également en charge de la collecte de données biologiques sur certaines espèces particulièrement ciblées par la pêche (carangue bleue, thonidés…). Pour ces espèces-là, le poids et la taille individuel sont collectés par les agents. Ces données permettent de s’assurer qu’il n’y a pas d’effondrement de la taille ou du poids moyen de ces espèces au cours du temps.  La surpêche peut avoir pour effet une diminution importante des grands individus et donc de la taille ou du poids moyen.

Le Parc poursuit son implication dans le partenariat national « Data Collection Framework » en assurant la collecte des données de pêche professionnelle à Mayotte, répondant ainsi aux obligations communautaires de la France.

https://youtu.be/k-fppXph0Q0
Mesure des poissons pour la collecte des données.

Un agent du Parc mesure des poissons pour la collecte des données sur le débarquement du jour.

Ali Ahamada / Office français de la biodiversité

Un agent du Parc mesure des poissons pour la collecte des données sur le débarquement du jour.

Ali Ahamada / Office français de la biodiversité

Soutiens et partenaires

Le système d'information halieutique est mené en partenariat avec l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER), l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) et est partiellement financé par le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) pour son volet pêche professionnelle.